Le monde elfique d'Amras Anárion

Bienvenue dans la demeure de l’Enchanteur Elfe.


Arbre de vie celtique


  Je suis Païen, baigné dans l’Art depuis près de 11 ans. En ce lieu – destiné à devenir l’une des plus grandes branches de l’arbre elfique – sera partagé mes connaissances sur le paganisme et les pratiques ésotériques.


  Je parlerai de Wicca, de rituels, des Éléments, des Dieux antiques ou de l’évolution des spiritualités dans l’histoire de l’Humanité… mais avant tout, mon Âme est dévouée aux Valar, les Divins Elfiques.


  Pour introduire cet univers, remontons aux sources :


  Il y eut Eru, le Premier, qu’en Arda on appelle Ilúvatar ; il créa d’abord les Ainur, les Bénis, qu’il engendra de sa pensée, et ceux-là furent avec lui avant que nulle chose ne fût créée. Et il leur parla, leur proposa des thèmes musicaux, ils chantèrent devant lui et il en fut heureux. Un long temps s’écoula, où ils chantèrent chacun seul, ou à quelques-uns, pendant que les autres écoutaient, car chacun ne comprenait que cette part de l’esprit d’Ilúvatar d’où lui-même était issu, et le sentiment de leur ressemblance mit longtemps à venir. Pourtant une meilleure compréhension leur vint à mesure qu’ils écoutaient et les fit croître en accord et en harmonie.
  Et il fut un jour où Ilúvatar fit rassembler tous les Ainur pour leur soumettre un thème magnifique qui leur dévoilait des choses plus grandes et plus merveilleuses qu’il ne leur avait encore révélé.


Le Silmarillion, J.R.R. Tolkien


Eru Ilúvatar sous un aspect elfique

`V`C Á


  Dans le Légendaire originel, les Valar sont au nombre de quatorze… enfin, seize si on compte parmi eux Melkor et Eru Ilúvatar.

  À côté s’ajoutent divers Ainur, nommés ou innomés, qui pourraient être comparés à des divinités mineures.

  Mais officiellement, point de dieux ou de religion dans le monde d’Arda ou sur la Terre du Milieu : Tolkien étant un Chrétien très respectueux des traditions (l’Église était encore très influente de son vivant), il ne fallait guère que cela ressorte explicitement comme un panthéon… Ainsi usa-t-il de paraboles et d’allégories pour en faire une histoire merveilleuse, une légende de l’ancien temps qui doit être considérée comme un texte fictif (puisque légendaire)… Mais ne dit-on pas que sous chaque légende se cache une part de vérité ?


  À partir de cette base, de ma recherche spirituelle, et de mes études sur les Anciennes Religions, j’ai fait la découverte de mes propres Dieux : un Panthéon de quarante-deux Valar (quarante-trois avec Eru), accompagnés d’Ainur que sont les Élémentaux.


  Quel lien avec le paganisme et ma quête spirituelle ?


  La Religion des Valar est l’une des branches du Paganisme, car elle honore les Dieux anciens. D’une civilisation à une autre, on retrouve toujours le polythéisme et les mêmes divinités (même chez les Chrétiens à travers leurs Saints) : seuls leurs noms changent.

  De même, toutes les Religions s’accordent sur l’existence d’un Dieu Unique, créateur de l’Univers. Chez les Elfes, il s’agit d’Eru Ilúvatar.

  Ainsi, j’honore des Dieux païens sous des noms et un Légendaire elfique, car c’est avec cette vision que je suis en résonnance spirituelle. Je nomme cette croyance Elficanisme.

  Bien entendu, vous ne trouvez nulle part ce terme dans les moteurs de recherche. Tout au plus, l’expression “Culte des Valar” vous renverra principalement sur des forums débattant de cette éventuelle foi au sein de l’univers même de Tolkien. La seule discussion francophone traitant sérieusement du Culte des Valar dans la vraie vie se trouve sur le site de Tolkien France avec pas moins de 90 pages de débat théosophique.


  Malgré cela, l’Elficanisme possède de très nombreux points communs avec le paganisme du Nouvel Âge, notamment la Wicca où j’ai relevé 90 % de similitudes.


  À commencer par les quatre niveaux de la perception du Divin :


  • Dimension I – Monothéiste : L’un, unicité ultime de toute chose. L’univers tout entier a pour origine une entité unique, Eru Ilúvatar. Par Sa Pensée, il a transcendé l’énergie brute (qui est vibration – donc un chant) en matière.

  • Dimension II – Bi-théiste : La Wicca honore une Grande Déesse et un Grand Dieu, déités qui sont comblés des plus belles louanges. Au sommet du Panthéon Elfique, l’Elficanisme regroupe aussi cette dualité à travers Angélis et Démenlis, les deux enfants directs d’Ilúvatar. Ils reçurent l’intégralité des dons de la Flamme Impérissable… En d’autres termes, la maîtrise parfaite des Quatre Éléments et donc le pouvoir de donner la vie… ou de la retirer.

  • Dimension III – Polythéiste : De nombreuses autres divinités, aspects partiels de l’Univers et de la pensée d’Eru. Chacun d’entre eux n’a donc pas la connaissance des Quatre Éléments mais contribuent à l’équilibre, la beauté et la diversité de ce monde.

  • Dimension IV – Panthéiste : Tout est divin. L’étincelle divine est en tous, qu’il soit animal, végétal ou non-vivant. Le Mana – énergie spirituelle issue du Feu Secret – baigne toute chose. Par ce caractère immanent du divin, on retrouve l’unicité et donc l’esprit d’Eru qui est à l’origine et à la fin de Tout… L’Ouroboros est ainsi complété.


Ouroboros draconique


  En parlant d’Ouroboros, tout est cyclique. La vie, l’évolution, la création des planètes, les saisons (la Roue de l’Année)… Les Âmes suivent le même cheminement. C’est donc la réincarnation qui a court.

  On retrouve la même symbolique dans l’Yggdrasil : les feuilles touchent les racines et forment un cercle. Seul la taille et la courbure des cercles diffèrent d’un cycle à l’autre, car tout évènement est unique grâce à la magie du Libre arbitre et du Destin.


arbre de vie multicolore


  J’ai mentionné les Quatre Éléments… Tout comme dans la Wicca (et la sorcellerie en général), cela tient une place majeure dans l’Elficanisme… C’est même ce qui régit le monde et le met en mouvement, car toute chose, tout être vivant possède dans diverses proportions chacun de ces Éléments. Les Quatre Éléments sont les quatre composantes du Feu Secret, ou Éther ; et sont la base de la Magie. Les Élémentaux sont les Ainur, tous répartis équitablement parmi les quatre. Ils nous aident à catalyser ces pouvoirs divins.

  Et de Magie, parlons-en… Les pouvoirs spirituels sont directement liés au rayonnement de nos divinités et du développement de nos “dons”. Culte et pratique ésotérique vont de pair. C’est pour cela que l’étude des arcanes, la méditation, les rituels… sont encouragés dans cette philosophie. Une meilleure connaissance ésotérique renforce le pouvoir de nos divinités, qui par effet de résonnance renforce notre vibration et élève notre Âme… et ainsi nous rapproche encore plus de nos Dieux… C’est un cercle vertueux.


Beltaine 2013 - Purification de mes outils de rituel

Purification de mes outils de rituel dans l'eau pure d’un ruisseau lors de la Beltaine 2013


  Ainsi, je suis Païen. J’honore les Valar – mes Valar – et pratique des Rituels en l’honneur des quelques avec qui je me sens le plus en affinité. La Nature est mon temple, les Éléments ma volonté. Communier avec le Divin est ma philosophie.

  Je glorifie la Roue de l’Année, célèbre les huit Sabbats et la radiance du Soleil, honore les treize Esbats et la beauté de la Lune.


  Je suis Païen. Je fais partie de ce monde. J’existe parce qu’Eru en a voulu ainsi, tout comme ce qui m’entoure existe pour la même raison. Ainsi, je suis conscient de faire partie d’un tout. Mon incarnation a pour but d’expérimenter cette vie sur Terre, interagir avec le matériel et le divin, d’agir au mieux pour me renforcer spirituellement et rendre ce monde meilleur. Mon héritage spirituel et celui de mes ancêtres m’aident sur cette noble quête de vérité : je n’oublie pas que je ne suis point le premier à fouler cette Terre, ni le dernier, car tout fait partie d’un Cycle.


  Je suis Païen. Je respecte ce qui m’entoure, car chaque chose possède une parcelle d’Éther en elle ; tout en prenant plaisir à admirer ce avec quoi je rentre en résonnance. S’émerveiller des beautés de ce monde est une marque de respect envers la Nature et une marque de reconnaissance envers les Dieux et l’Unique… et ceux malgré les blessures infligées par Homo sapiens à Mère Nature… raison pour laquelle je fais de mon mieux pour la préserver.


  Je suis Païen. Je m’harmonise avec ce qui m’entoure et fait rayonner la lumière céleste de ma Déesse autour de moi. J’utilise des outils sacrés pour m’aider dans cette mission, outils qui selon ma volonté vibrent harmonieusement de l’énergie bienfaitrice du Soleil. Je me mets en symphonie avec les Éléments et revis une parcelle du Chant des Ainur lorsque j’officie. Mon corps est sacré, car conçu par l’harmonie de la Nature et de l’évolution. Ainsi, je n’ai aucune appréhension à me vêtir du ciel et des étoiles pour n’en faire qu’un avec les Énergies qui m’entourent.


  Je suis Païen. Je sais rentrer en vibration avec les divinités des autres Anciennes Religions, car elles ont toutes les mêmes racines, toute la même philosophie et l’essence du Feu Secret. Ainsi, si je dois honorer le Dieu Cornu, la Grande Déesse, Dana, Cerridwen, Cernunnos, Isis, Thor ou toute autre ancienne déité, je saurai rentrer en résonnance avec eux et élever la Flamme Impérissable aussi bien qu’avec les Valar… car il s’agit juste de visualiser mes Dieux selon une vision différente.


  Je suis Païen. La Flamme Impérissable qui baigne la Nature fonde mes croyances. L’univers est mon enseignant et les Annales Akashiques mon livre sacré. Je suis une part de la Terre, et la Terre est une partie de moi. Étudiant les arcanes avec sincérité et ferveur avec la bienveillance de mes Dieux, ma Sagesse croît pendant que j’expérimente cette incarnation terrestre.


  Ma spiritualité peut être jugée comme atypique ; et pourtant, elle demeure en résonnance avec les vibrations de l’Univers. Je suis conscient du pouvoir de la Pensée Créatrice, Don d’Eru Ilúvatar… qui engendre les Égrégores, appelés aussi Dieux… Des Dieux avec lesquels nous sommes en harmonie parfaite, nous permettant de résonner avec le Chant des Ainur tel qu’il fut chanté.

  Ainsi, les Valar existent et me protègent. Mes Dieux peuvent vous donner le privilège d’entendre leur chant (vibration) si peu que vous croyez en eux.


  En symbiose avec les énergies du Soleil et de la Nature, je suis Païen, l’ai été dans mes vies précédentes, et le serai toujours ; car c’est ainsi que je suis.


Triskell celtique


  Alliant l’acte à ma pensée, ma religion est retranscrite à travers mes mains et mon artisanat. C’est ainsi que ma baguette eut le droit à un fourreau en cuir digne de son rang lors de Beltane 2013 : l’Étui elfique d’Olwainur.

  Vous pourrez y admirer une magnifique représentation de ma Déesse et des Élémentaux, assortis d’écritures elfiques… car l’Elfique demeure la langue sacrée de mes Dieux.


  Lorsque Yule 2013 est arrivé, ma baguette fut restaurée et eut le droit à de magnifiques incantations elfiques après 4 ans et bons et loyaux services. Cela a marqué sa Consécration finale :


Olwainur avec les inscriptions elfiques


  L’aventure ne s’arrête pas là, car je possède à ce jour un bâton torsadé de même taille que moi, qui suivra probablement le même sentier qu’Olwainur en termes d’embellissements elfiques.


  J’en ai fait ma vocation professionnelle ; ainsi-je travaille le cuir. Lorsque l’expérience grandira, je tâcherai de faire les objets les plus beaux qui soient, de rendre hommage à la Nature et mes divinités par mon travail.

  Et comme l’artisanat ne se limite pas qu’au cuir, j’aspire aussi à étudier d’autres branches tels que le travail du bois (et pourquoi pas réaliser de magnifiques sculptures de mes Valar).


Feuille d'ArgentFeuille d'Argent 2


  Mêlant les mots à la pratique, voici mes premiers écrits sur le Savoir spirituels :


  • Article sur les Égrégores


Frise de lierreFrise de lierre


  Pour achever cet hommage à ma spiritualité païenne, je vous partage deux liens dévoilant des textes avec lesquels je suis en résonnance :


  – La Charge du Païen, sorte de déclaration de Foi que je viens de faire à ma manière juste ci-dessus : “Je suis Païen” - par Selena Fox


  – La Charge de la Déesse, Grande Déesse envers qui je suis en admiration et qui ressemble quasiment à la mienne d’après les attributs octroyés : La Charge de la Déesse sur le Sidh