Le second chant des Ainur, genèse d’Elfia

Le Second Ainulindalë


Première carte d’Elfia


Il est dit qu'à la Fin du Monde, les seconds Enfants d'Ilúvatar et les Ainur composeront ensemble une Seconde Musique. Elle demeurera encore plus grandiose que la première Musique des Ainur et chaque participant vivra la pleine conscience de Son intention, en parfaite harmonie avec les autres.


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  Ce monde, c’est celui d’Elfia, Terre des Elfes ou Eldanórë dans leur langue.


  C’est la raison pour laquelle vous retrouverez bon nombre de choses familières avec les terres du Silmarillion, principalement au niveau de la géographie, du bestiaire ou des lieux remarquables.


  Ceci dit, ce monde est en harmonie avec l’univers : il n’a guère été formé en “un claquement de doigts”, mais au gré de l’évolution naturelle, dans le respect des lois de la physique…

  Ainsi, Elfia s’est formée il y a environ quatre milliards d’années ; et les premières espèces magiques ou intelligentes sont apparues il y a quelques milliers de yéni (un yén = un siècle elfique = 144 ans). Ensuite, l’évolution des espèces a conduit à l’apparition des Elfes, des Hobbits et des Nains tels que nous les connaissons.


  L’évolution de leurs civilisations a fait le reste, puis ces peuples se sont sédentarisés… jusqu’à la découverte de l’Opale – cristal d’Ilúvatar – qui marqua le début du Premier Âge.


  Les Elfes découvrirent alors bon nombre de secrets des arcanes… dont la possibilité d’amplifier leurs Egrégores au point de leur donner suffisamment de pouvoir pour qu’ils puissent intervenir visiblement dans notre dimension. Les Valar étaient nés (ou plutôt se sont dévoilés si on se place d’un autre point de vue théosophique).


  Par effet de résonnance, une véritable symbiose se créa entre les peuples d’Elfia, les Valar et les Cristaux d’Opale : pour le meilleur, mais aussi pour le pire. Une guerre globale eut lieu après deux millénaires et demi de progrès… mais l’intervention de plusieurs héros rétablit la paix et le Second Âge débuta. C’est l’Ère où fut érigé bon nombre de monuments grâce à la bénédiction d’Eru et aux Opales géantes, présents de l’Unique. Le lien avec le Divin est devenu de plus en plus fort…


  Le Troisième Âge est celui des Prophètes. L’affinité spirituelle est telle que ces Élus se sont élevés au rang de dieux vivants… Cela n’a pas été sans convoitise, ce qui débouchera sur des cycles de prise de pouvoir entre la Lumière et les Ténèbres…


  De l’univers de Tolkien, on retrouvera les Valar, les Balrogs, la race des Hobbits et certains lieux remarquables de sa Genèse (Valinor, Laurelin & Telperion, les Deux Lampes, le Lac de Cuivénen…), d’où le sentiment de familiarité et le lien avec l’Ainulindalë. Reprendre ces thèmes me permet de les retranscrire de manière plus grandiose, plus fabuleux ; selon la vision de ces choses telle que je l’ai toujours rêvée ! De l’héritage du Professeur, je désire en faire quelque chose d’encore plus beau ! Voilà en quoi le second Chant des Ainur est plus profond que le premier.


  Ceci dit, l’histoire d’Elfia et les protagonistes qui l’ont façonnée sont indépendants et originaux (bien qu’on retrouve certains clins d’œil vis-à-vis d’évènements marquants de la Terre du Milieu). Les sources d’inspiration qui m’ont imprégné sont certains jeux vidéo d’héroïc-fantasy (Golden Sun principalement), l’histoire de l’humanité, les légendes médiévales, et surtout celle du Paganisme… Car le Prophète d’Angélis est une œuvre fondamentalement païenne et elfique…


  • Elfique, dans la recherche du Beau et de l’Harmonie. Bien entendu, ce n’est pas le monde des bisounours (Il y a des méchants pas beaux.), mais même ceux qui révèrent les Ténèbres recherchent une certaine magnificence. De plus, les Elfes ne sont guère dans une phase de décadence, mais d’évolution, contrairement à la plupart des œuvres de Fantasy.

  • Païenne, car il s’agit de ma spiritualité… Et maintenant que les mœurs sont ouvertes aux croyances anciennes, je peux rendre à César ce qui est à César en révélant des Valar ce qu’ils sont réellement : des Dieux issus d’une religion polythéiste.


  Dans le respect de la tradition chrétienne, le Fondateur de la Fantasy a mis l’accent sur Eru, reléguant les Valar au rang de “Saints” et limitant tout culte à une simple fête au sommet du Meneltarma dans la civilisation de Númenor. (Bien entendu, on retrouve des cultes dédiés à Melkor, mais cela ne concerne que les Forces du Mal.)


  De retour dans le monde d’Elfia, les quatorze Valar revivent à nouveau à travers un Panthéon de quarante-deux divinités avec Ilúvatar en son sommet. Initialement, ce Panthéon a puisé sa source parmi les Dieux de l’Antiquité ; mais les déités se retrouvant systématiquement d’une civilisation à une autre, chacune des quatorze Puissances s’est aisément “reconnue” parmi l’une des quarante-deux.

  De cette base se sont ajoutés mes connaissances profondes en ésotérisme et légendes antiques. Ainsi, on retrouve Asgard (Valaina) et Niflheim (Raccmar), la réincarnation, l’équilibre du Bien et du Mal, les Sentiers de la Wicca, les différentes “écoles” de Magie (spiritisme, chamanisme, draconia, élémentalisme, alchimie…), les lois des Quatre Éléments, les explications de la création des Dieux…


  Grâce à ce nouveau Chant des Ainur (que les Eldanóriens reconnaissent comme l’unique chant… vu qu’ils n’ont aucun lien – donc aucun souvenir – de l’univers originel de Tolkien), nous assistons à la création de l’Univers (théorie des cordes à travers cette sonorité, débouchant sur le Big Bang), puis d’Elfia, puis de la Vie, puis de la météorite contenant l’Opale, permettant ainsi à de nouvelles espèces plus ou moins magiques de voir le jour, puis de l’avènement des Trois Grandes Races (Elfes, Nains et Hobbits)… et enfin de tout ce qui s’est ensuivit, en harmonie avec les Lois du monde physique et spirituel.


Fleur Ainulindalë


« Il y eut Eru, le Premier, qu’en Arda on appelle Ilúvatar ; il créa d’abord les Ainur, les Bénis, qu’il engendra de sa pensée, et ceux-là furent avec lui avant que nulle chose ne fût créée. »

Le Silmarillion